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DAMES ET CHEVALIERS

J’en ai vu plus d’un qui passait
Vêtu comme un Chevalier
Entendu plus d’un qui parlait
De dragons et de très hauts faits
Plus d’un voulant me faire croire
Du petit matin jusqu’au soir
Qu’il était mon plus grand espoir
Plus d’un voulant me faire croire
Du petit matin jusqu’au soir
Qu’il était ce que je ne pouvais voir

J’en ai vu plus d’une qui passait
Des Dames qui étaient sans âme
J’en ai vu plus d’une qui jouait
A rendre malheureux tous les hommes
Plus d’une qui cherchait à leur plaire
Pour seulement leur faire faire
Ce qui rend méchant et pervers
Plus d’une qui cherchait à leur plaire
Pour seulement leur faire faire
Ce qui rend triste et solitaire

Moi je sais comment les reconnaître
Les vraies Dames, les vrais Chevaliers
Moi je peux déjouer tout le paraître
Des faux dévots, des aventuriers
De tous ceux qui sans cesse en route
Veulent puiser à toutes les sources
Pour égayer leur grand malheur
De tous ceux qui sans cesse en route
Veulent puiser à toutes les sources
Pour oublier comme ils ont peur

Oh! Vous, les manants, les sans titre
Les joueurs de botte ou de fifre
Oh! Vous, vagabonds des grands-routes
Et vous, tous les pauvres en déroute
Je sais que vos cœurs ont encore la chance
De retrouver toute l’importance
De Feu chaud de la Providence
Je sais que vos cœurs ont encore la chance
De retrouver toute l’importance
De la Vie qui toute seule se pense

Paroles et musique : Florian Lacour
Musique: "Ô, Tante Malh'a", chant traditionnel de l'Atlas