SOURCIÈRES, MES SŒURS !
Ce sont hommes cachés sous robes noires de femmes
Glapissant “Amour, Charité, Paix de l’âme”
Comme l’Agneau parlent doucereusement
Mais Loups soudain, ils montrent leurs dents
Nous pourchassent et nous guettent pour nous tuer
Par fers chauffés aux brasiers ou bûchers
Grande peur ils ont tous de nos pouvoirs
Grande peur de leur vie sur terre sans nul espoir
Sourcières, ô vous mes sœurs
Sages femmes des villages
Fuyez, fuyez la rage
Des dévots du Malheur
Gardons toutes la Source
Qui nous fait des Sourcières
Elle est au cœur de tous ceux
Qui aiment la Terre
Pire que la Peste leur grand Mal se répand
Ils voient leur Diable là où nous voyons le beau Pan
Ils veulent voir les malades tous souffrir et mourir
Quand nous, nous avons les Plantes, les Simples pour les guérir
Autour de nous, vivante est la Nature
Eux portent la Mort, en pendentif sur leur bure
Nos connaissances sont fatales à leur Foi
Eux promettent pour après notre mort la vraie Joie
Sourcières, ô vous mes sœurs
Sages femmes des villages
Fuyez, fuyez la rage
Des dévots du Malheur
Gardons toutes la Source
Qui nous fait des Sourcières
Elle est au cœur de tous ceux
Qui aiment la Terre
Pire que la Peste leur grand Mal se répand
Ils voient leur Diable là où nous voyons le beau Pan
Vont toutes nous tuer par le feu des bûchers
Ils vont détruire la Terre, rendant méchants les gens
Mais un jour notre science de Sourcières renaîtra
Pour guérir ce(ux) qu’ils mènent tous les jours au trépas
Sourcières, ô vous mes sœurs
Sages femmes connaissantes
De la Lune et de ses lueurs
Des petits êtres qui enchantent
Les bois, les roches et les eaux
Les fourbes contre nous font haro
Et nous devons quitter la Terre
Paroles : Florian Lacour
Musique : Isline Dhun