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PIERRE  LE  VÉNÉRABLE,
MERCI !

Grands mercis, Pierre le Vénérable
Pour avoir protégé Abélard
Cet acte fut si honorable
Qu’il est aujourd’hui
Dans toutes les mémoires

Au lieu de discuter
De la Sainte Trinité
Et au lieu d’ergoter
Sur Œuvres et Péchés
Toujours mieux vaut aimer

Qu’on aime Dieu, Jésus
Marie ou tous les Saints
Ou l’Ennemi fourbu
Ou les pauvres Humains
Seul, toujours, vaut d’aimer

Autoritaire hargneux
Saint Bernard vomissait
Un venin douloureux
Que lui avait passé
Guillaume de Saint-Thierry

Par tes sages pensées
Tu fus bon conseiller
Disant à Abélard
D’éviter les bagarres
Contre un tel forcené

Grands mercis, Pierre le Vénérable
Pour avoir protégé Abélard
Cet acte fut si honorable
Qu’il est aujourd’hui
Dans toutes les mémoires

Au lieu de conspuer
Qui ne pense pas comme soi
Mieux suivre tout seul sa Voie
Et voir, comme résultat
Si c’est Blé ou Ivraie

Vous étiez tous deux Pierres
Toi, Pierre le Vénérable,
Et toi, Pierre Abélard
Ces «pierres» stabilisèrent
Les Vérités premières

Vous défendîtes tous deux
L’Intelligence, le Cœur
Contre Haine et Rancœur
Médisance et Aigreur
Des Jaloux sans Honneur

Ce Bernard de Cîteaux,
Jaloux des hautes destinées
D’un Cluny rayonnant
Sur tout notre Occident
Dénigrait ses beautés

Mais tu sus, Vénérable
Imposer tes visions
Par l’amour véritable
Du Beau, du Sage, du Bon
Amour, de Dieu est Don

Paroles : Florian Lacour
Musique : Isline Dhun (refrain)
et Roland Deniaud (couplets)